Les alicaments
Une alimentation diversifiée et équilibrée est fondamentale pour prévenir différents types de pathologies. En effet, diverses agences intègrent dans leur politique de santé la promotion de recommandations nutritionnelles, telles que la consommation de fruits et légumes pour la prévention du cancer et des maladies cardiovasculaires. Si l’on prend en compte que la nourriture fait partie du circuit commercial et industriel, une nouvelle perspective s’ouvre pour la commercialisation de produits valorisés pour leurs effets sur la santé. À cet effet, les professionnels de la commercialisation ont créé un nouveau concept, celui d’alicaments, nom issu de la conjonction des termes « aliments » et « médicament ».
Définition de l’alicament
Les alicaments sont définis par l’étiquetage ; c’est-à-dire tout message qui suppose pour un aliment particulier des caractéristiques, des propriétés ou des effets sur la santé étant donné sa nature, sa composition, sa valeur nutritive ou la manière dont il a été produit. Les alicaments peuvent donc être définis par différents types d’allégations. Premièrement, l’allégation nutritionnelle quantitative informe le consommateur de l’énergie ou du contenu nutritif d’un aliment : « riche en fer » ou « pauvre en calories ». La revendication fonctionnelle établit une association entre la présence d’un nutriment, la composition d’un aliment et une fonction physiologique : « le calcium contribue à la minéralisation osseuse ». Troisièmement, l’allégation de santé fait référence à la relation entre une caractéristique de la nourriture et l’état de santé ou un paramètre biologique qui explique la prévention, le traitement ou la guérison d’une maladie donnée. Cette classification comprend des allégations du type : « leur consommation diminue le risque d’ostéoporose ». Enfin, nous avons l’allégation concernant la maladie : « leur consommation prévient le cancer du poumon ».
Réglementation des alicaments
Contrairement à la compréhension générale, les professionnels affirment que l’évaluation d’un aliment fait partie d’un processus défini et rigoureux. Les alicaments sont des aliments et, en tant que tels, doivent répondre à la réglementation alimentaire. Mais, d’autre part, depuis l’évaluation des alicaments comme médicaments, d’autres exigences apparaissent et induisent de nouvelles réglementations. En France, la validation de l’allégation utilisée sur l’étiquette d’un aliment (l’un des 4 types décrits ci-dessus) relève du Conseil supérieur d’hygiène publique, pour les produits de consommation courante, et de la Commission interministérielle des produits destinés à un aliment particulier, pour les produits diététiques. En effet, le circuit commence par le traitement d’un aliment de base (reconnu par le code de la consommation) qui, par un processus de recherche et de développement, est approuvé ensuite comme un alicament énoncé par une revendication. Cette revendication, validée par les autorités compétentes, permet l’identification de l’aliment en question comme un alicament, et lui reconnait une contribution à la santé publique.
Des exemples d’alicaments
En France, il existe officiellement une liste exhaustive d’alicaments. De nombreux produits accessibles à la consommation sont présents dans cette liste. Ces produits, à l’instar de ceux que nous citerons ci-dessous, possèdent des propriétés bénéfiques pour la santé.
- Le curcuma : le curcuma prévient le cancer et les affections cardiaques. C’est un anti-inflammatoire et un antioxydant très efficace. Ses bienfaits pour le cerveau auraient été démontrés. Il est aussi très bon pour les soins corporels et les troubles digestifs.
- Le thé vert : le thé vert est une boisson de plus en plus consommée du fait de ses nombreuses vertus diététiques. Il est parfait pour les personnes qui veulent maigrir, aide à lutter contre le stress et de nombreuses maladies cérébrales.
- La canneberge : cet aliment prévient les infections urinaires particulièrement chez les femmes. Sa consommation régulière permet aussi de lutter contre les maladies dentaires et cardiovasculaires.
- Le céleri : en plus d’être un puissant aphrodisiaque, il permet de soigner les douleurs articulaires et les rhumatismes. Ses vertus diurétiques sont incomparables.
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Un complément alimentaire ne doit pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée (DJR). Tenir hors de portée des jeunes enfants.
Si vous suivez un traitement médical, demandez l’avis de votre médecin.