Histoire des alicaments

Grâce aux multiples avantages qu’il présente sur le plan de la santé, le concept d’aliments médicaments (alicaments) séduit depuis quelques années de nombreuses personnes. On retrouve donc dans beaucoup de magasins des alicaments aux vertus multiples et diversifiées grâce auxquels l’on peut entretenir aisément sa santé. Pour profiter au maximum des bienfaits de ce type d’aliments, il est toutefois indispensable de mieux cerner la signification de ce terme. Il faudra pour cela s’appesantir sur son origine. Les informations ci-après vous permettront alors d’en savoir plus sur l’histoire des aliments médicaments.

Qu’est-ce qu’un alicament ?

Puisque de nombreux maux tels que l’obésité lui sont associés, l’alimentation a incontestablement des effets sur la santé des individus. Pour s’assurer une meilleure santé, nombreux sont donc ceux qui optent désormais pour une alimentation plus saine et qui se tournent alors vers les alicaments. Bien qu’il soit très récent, le terme alicament fait l’objet de plusieurs controverses, et ses définitions sont très variées. En synthétisant ces dernières, on peut retenir que l’alicament (ou médicaliment) est un aliment modifié ou naturel qui est sans aucun danger pour l’humain et qui assure une partie du bien-être de ce dernier tout en le soignant dans certains cas.

Origine des alicaments

Étymologiquement, le terme alicament vient de la contraction de médicament et d’aliment. Cette expression trouve essentiellement son origine dans la médecine chinoise traditionnelle qui offre à certains aliments une vertu curative. C’est par exemple le cas du yaourt qui, grâce aux ferments lactiques qu’il contient, est considéré comme étant le premier alicament. Toutefois, pour pouvoir rendre plus légitime leur argumentaire publicitaire, les professionnels du commerce et du marketing se sont plus tard approprié ce terme afin de vendre plus aisément des aliments sous le prétexte qu’ils présentent des bienfaits pour la santé.

Même si les aliments ne peuvent pas se substituer aux médicaments du point de vue de la médecine occidentale, il existe des aliments qui peuvent efficacement contribuer au traitement ou à la prévention de certains maux. On parlera alors dans ce cas de médicaliments fonctionnels. Il existe sur le marché deux types de médicaliments :

• Les médicaliments fonctionnels naturels tels que l’ail qui permet de traiter l’asthme et le thé vert qui a des effets diurétiques ;
• Les médicaliments industriels qui sont produits par l’industrie agroalimentaire. Il s’agit ici d’aliments qui sont transformés de manière artificielle afin d’offrir une bénéfique valeur nutritive.

La distinction entre ces différents types de médicaliments permet alors de se rendre compte qu’ils peuvent être obtenus de plusieurs manières. Il sera par exemple question du retrait d’un constituant indésirable, de l’augmentation de la concentration d’une substance présente naturellement dans l’aliment ou de l’incorporation à la composition dudit aliment d’un élément supplémentaire.

Bien qu’il existe en France une nette frontière entre les aliments et les médicaments, des dérapages peuvent parfois avoir lieu. Il est donc possible que certains distributeurs écrivent sur les yaourts que le calcium contribue à la fortification des os. Il faudra en outre noter que les médicaliments ne doivent pas être confondus aux « vaccins-plante » dont l’expérimentation est en train d’être effectuée dans certains pays du Sud.

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Un  complément alimentaire ne doit pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée (DJR). Tenir hors de portée des jeunes enfants.

Si vous suivez un traitement médical, demandez l’avis de votre médecin.