Infections urinaires ou gênes urinaires ; et si les plantes pouvaient aider ?
L’appareil urinaire est composé de deux reins, deux uretères, une vessie et un urètre. La différence entre les hommes et les femmes se situe dans la taille de l’urètre. Chez les femmes, il est très court et sa sortie est proche de l’anus. Les germes venant du tube digestif peuvent facilement se retrouver dans la vessie. La longueur de l’urètre diminue ce risque chez les hommes. Les autres causes des infections urinaires sont les rapports sexuels, la grossesse, la ménopause. Les femmes ont donc une plus grande propension à contracter des infections urinaires dont la forme la plus courante est la cystite. Les symptômes communs des infections urinaires sont une envie incessante d’uriner, le changement de couleur de l’urine et des douleurs abdominales.
Il existe des traitements médicamenteux capables de traiter facilement une infection urinaire. Si parfois les germes peuvent résister à un antibiotique, il existe heureusement des traitements naturels à base de plantes capables de soigner et d’apporter un soulagement rapide. Les plantes suivantes possèdent des propriétés thérapeutiques uniques et sont d’excellents remèdes naturels.
La Canneberge (Cranberry) lutte contre les infections urinaires
C’est l’un des remèdes naturels les plus communs et les plus puissants pour la cystite et les infections urinaires. Autrement appelée airelle rouge, elle est disponible chez les herboristes et dans les magasins spécialisés. Il a été démontré que les composés contenus dans les canneberges peuvent empêcher la fixation des bactéries sur les parois des voies urinaires. Ils préviennent ainsi les possibles infections et luttent contre la prolifération des bactéries nocives pour les voies urinaires. Il est recommandé de boire du jus de canneberge. Les jus commerciaux contiennent beaucoup de sucre et leur proportion de canneberges est parfois très faible. Il est donc préférable d’acheter des canneberges séchées. La canneberge séchée peut être infusée dans de l’eau minérale avec un peu de jus de pomme et consommée le lendemain et tous les jours pendant au moins 15 jours.
La busserole : puissant diurétique
La busserole est connue et utilisée pour ses propriétés diurétiques. Ces feuilles et ces baies sont astringentes et sont généralement un remède naturel pour les infections urinaires. En outre, elles ont des propriétés anti-inflammatoires naturelles. Traditionnellement, elles sont utilisées depuis de nombreuses années comme traitement de base pour les affections de la vessie et des voies urinaires. Cette plante contribue également à réduire l’inflammation et favorise le développement de nouvelles cellules saines.
La camomille
Des études ont prouvé scientifiquement que l’apigénine, la lutéoline et la matricina, substances actives présentes dans les fleurs de camomille, ont de grands avantages pour combattre les bactéries et les spasmes musculaires. Elles sont spasmolytiques, antiseptiques et antifongiques, ce qui signifie qu’elles peuvent aider à soulager diverses affections. L’une des plus grandes vertus de la camomille est sa capacité à soigner les problèmes urinaires. La camomille agit sur les bactéries et soigne efficacement tous les symptômes. Grâce à ces propriétés antibactériennes, elle est considérée par beaucoup de spécialistes comme l’un des meilleurs antibiotiques naturels. Boire une infusion de camomille fait beaucoup de bien car elle est dépurative. On peut l’utiliser aussi pour une toilette intime lors du bain. Pour ce faire, vous devez tremper les feuilles de camomille dans un récipient avec assez d’eau, de préférence une baignoire où vous pouvez immerger votre corps entier, et appliquer directement. Il existe d’autres plantes ou remèdes naturels que nous n’avons pas mentionné dans cet article comme :
- le persil,
- le clou de girofle,
- l’ail .
Sachez cependant qu’une bonne hygiène et une bonne hydratation du corps sont les préalables pour lutter efficacement contre les infections urinaires.
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Un complément alimentaire ne doit pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée (DJR). Tenir hors de portée des jeunes enfants.
Si vous suivez un traitement médical, demandez l’avis de votre médecin.