La phytothérapie : se soigner par les plantes
Les origines de la phytothérapie
Il n’est pas simple de situer précisément à quand remonte l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques, car, depuis très longtemps, l’Homme s’en est servi pour se soigner. Cette pratique est millénaire et s’est enrichie au fil des générations. De fait, la phytothérapie est loin d’être l’apanage de l’espèce humaine. Les animaux (depuis les insectes jusqu’aux plus gros mammifères) savent sélectionner dans leur habitat les plantes utiles pour se soigner.
Le tout premier ouvrage qui était consacré à l’utilisation des plantes médicinales remonte à 1500 av. J.-C. Ce traité faisait déjà un inventaire détaillé de plusieurs plantes. Les médecins ont ensuite développé progressivement leurs connaissances pour constituer avec le temps une pharmacopée solide. Le médecin grec Dioscoride influença grandement la médecine occidentale avec son ouvrage De materia medica (« Sur la matière médicale ») qui répertorie plusieurs centaines de plantes ; ouvrage qui est resté une référence jusqu’au 17e siècle dans toute l’Europe.
Avantages de la phytothérapie
- On les préfère aux médicaments chimiques de l’industrie pharmaceutique en raison par exemple du peu (ou pas) d’effets secondaires qui leur sont relatifs.
- Se soigner avec les plantes coûte moins cher pour des résultats meilleurs que ceux proposés par la médecine classique.
- De nombreux médecins vantent les vertus thérapeutiques des végétaux et les présentent comme une alternative de grande qualité pour se soustraire à l’hyper-médicalisation caractéristique du système de santé actuel.
- Les plantes sont à portée de main pour qui sait les trouver. De plus, il s’agit en général d’aliments savoureux qui aident à varier un régime alimentaire.
Des inconvénients à la phytothérapie ?
Même si cela est assez méconnu, il y a aussi des associations dangereuses que l’on peut faire avec les plantes. Par exemple, la canneberge a des vertus remarquables pour prévenir des rechutes de cystite (inflammation de la vessie), mais il ne faut pas l’associer avec de l’ail. Ce mélange en doses inconsidérées peut en effet facilement causer des hémorragies.
Des exemples de soins
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En cas d’acidité gastrique, la camomille, la réglisse ou le chou par exemple font merveille.
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L’acérola, le ginseng ou l’orpin rose sont excellents en cas d’anémie.
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Pour des ballonnements, le fenouil ou le romarin sont très efficaces.
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L’eucalyptus et la guimauve peuvent offrir un soulagement appréciable en cas de bronchites.
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Pour des brûlures de la peau, l’aloe vera ou le curcuma sont efficaces.
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Le diabète de type 2 peut être traité avec du café, du thé vert, de l’aloe vera.
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Etc.
Un complément alimentaire ne doit pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée et à un mode de vie sain. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée (DJR). Tenir hors de portée des jeunes enfants.
Si vous suivez un traitement médical, demandez l’avis de votre médecin.